Nos adhérents nous écrivent

Le mar. 2 oct. 2018 

> Monsieur le Président,

> Adhérent au Comité de Quartier, je n’ai pas souvent la possibilité d’assister aux réunions mais je me tiens au courant des évolutions en cours et à venir de notre quartier… ou plutôt j’essaie de me tenir au courant, les changements vont si vite et sont si nombreux que je ne suis pas certain de tout assimiler.

> La politique de la municipalité est, de toute évidence, de modifier la structure du quartier de telle sorte que personne ne s’y retrouve. Ni les habitants de longue date qui ne reconnaissent plus leur environnement, ni les nouveaux et futurs arrivants qui vont se retrouver dans un entassement de population infernal et une circulation plus que problématique. Comme le titrait dernièrement l’un de vos textes, c’est « La vie en rose des promoteurs, la vie en gris des habitants .» Les objectifs de gigantisme et de gains ont pris le pas sur les intérêts humains.

> Dans le cadre de cette urbanisation débridée, il est évident que certains y voient des aubaines mercantiles – mais peut-on les en blâmer dès lors que tout semble permis – , ainsi en va-t-il de la nouvelle boîte de nuit annoncée pour mars 2019, impasse Didier Daurat – une de plus dans le quartier déjà largement pourvu en la matière. (voir lien ci-dessous.)

> Au fil des années, de nombreuses plaintes et pétitions avaient été portées à la connaissance du Comité et de la Mairie, à propos de nuisances liées à des établissements de ce genre existant dans le quartier (dont certains ont fermé leurs portes depuis.) Il serait souhaitable que cette situation ne se renouvelle pas à présent, les autres nuisances subies par les habitants du quartier étant déjà bien suffisantes. 

> Dans les années 2000 (je n’ai plus les dates précises), un dossier de création de boîte de nuit, le Retro Palace, avenue Didier Daurat, fermé rapidement pour manquements divers, avait donné lieu à de nombreuses réunions du Comité, avec l’implication de Monsieur MOUDENC. Ce cas avait fait apparaître qu’une règle municipale imposait à de tels établissements de créer un nombre assez élevé de places de stationnement sur la parcelle. Dans le cas d’espèce, l’astuce avait été de transformer la demande de permis en bar musical, et non plus en établissement de danse, évitant ainsi cette obligation. Néanmoins, ce « bar » était en réalité une salle de danse, au mépris de la règlementation. Ce texte, excluant le centre ville pour des raisons évidentes, indiquait que tout établissement destiné à la danse (dancing, boîte de nuit, etc.), y compris temporaires et même sous chapiteau démontable, devait impérativement se soumettre à l’obligation de créer des places de stationnement en nombre suffisant sur le terrain d’emprise du local. Si ce texte n’a pas été abrogé, la future boîte de nuit dont il est question devrait normalement s’y soumettre. Un prétendu bar, en réalité lieu de danse, se trouvait dans cette impasse et ses clients se garaient jusque sur l'avenue D. Daurat. Il semble que cet établissement s'était exonéré de l'obligation de créer des places de parking. Il ne faudrait pas que le nouvel établissement considère ce manquement à la règle comme cessible avec la local, partant du principe qu'il n'y a pas de changement d'activité. Bien au contraire, un établissement déclaré officiellement comme bar se transformant en boîte de nuit constitue un changement notable d'activité.

> Peut-être avez-vous déjà des informations sur ce projet ? Il serait souhaitable que le Comité contacte les services municipaux et s’assure que toutes les règles seront respectées afin de ne pas troubler la tranquillité des habitants. Le quartier de Montaudran comportant une zone d’activités, il semble que les boîtes de nuit du secteur « oublient » volontiers qu’il y existe aussi des logements. Ainsi, pour ma part, j’ai dû à de multiples reprises faire appel en pleine nuit au Service de la Tranquillité de la mairie ou à la Police. Il serait désolant de devoir à nouveau supporter les nuisances excessives connues encore récemment (il y en a encore les fins de semaine, dans une moindre mesure… en général.)

> Les inquiétudes que l’on peut avoir sur ce genre d’établissement ne manquent pas, même si l’affichage se veut rassurant et civique (mise à disposition d’alcootests, navettes, boissons soft à volonté, etc.), notamment :

> -       Problème des places de parking qui, si elles n’étaient pas créées sur la parcelle, ne manqueraient pas d’entraîner un stationnement sauvage sur la voierie avoisinante, notamment dans la courbe de l’avenue D. Daurat, au niveau des deux nouveaux ronds-points, avec les risques qu’on imagine, cet endroit devenant un nœud de circulation.

> -       Nuisances sonores liées à la musique : cette boîte étant annoncée comme tournée vers les 20-25 ans, très portés sur les basses fréquences à des volumes audibles à grande distance, l’insonorisation du local devrait être soigneusement vérifiée et mesurée par les services concernés, de même que les dispositifs de limitations sonores (qui semblent parfois neutralisés en usage courant.)

> -       Nuisances sonores liées à la circulation : l’avenue Didier Daurat va devenir un point de passage vers les logements étudiants et la zone d’habitation, mais aussi, si j’ai bien compris, de transit, en traversant la partie sud-est de la zone Aerospace, vers l’échangeur de Lespinet ; et les véhicules des usagers de cette future boîte de nuit ne feront qu’accroître cette circulation, amenant le passage de gens déjà en fête dans leur voiture, basses au maximum, klaxon et, pourquoi pas, rodéos. Ce n’est pas une vision pessimiste mais issue de l’expérience vécue du temps de l’Apocalypse, rue Jean Rodier, devenu Aposia, devenu Oméga puis Mikado mais surtout devenu de plus en plus bruyant.

> -       La terrasse signalée dans l’article, où il est prévu à terme une piscine, ne devrait pas devenir un lieu de rave party à ciel ouvert inondant le quartier de ses dB ; la musique devant se limiter aux espaces fermés. Il ne faudrait pas que l’exemple de L’Envol à Lasbordes, avec sa terrasse et ses tables en extérieur, donne des idées qui seraient détournées : L’Envol, qui ne fonctionne qu’à la belle saison, se situe dans une zone éloignée des habitations et surtout sa musique n’est jamais à des niveaux de boîte de nuit fermée, ne serait-ce que du fait de sa clientèle plus âgée qui n’est pas demandeuse de dB ni de basses à outrance.

> Qui plus est, il est important aussi que, même en journée, cette terrasse ne soit pas une source de nuisances sonores dans le quartier, car il n’existe pas que le tapage nocturne et un droit de tout faire le jour, comme certains auraient tendance à le penser.

> Je suis désolé d’avoir été aussi long mais je suis certain que, en tant que Président du Comité de Quartier, vous comprendrez ma préoccupation, qui n’est sans doute pas que la mienne (je ne suis certainement pas seul au courant dans la quartier), mais qui risquerait de devenir une nouvelle source de dégradation des conditions de vie pour tous les riverains. Toulouse doit rester une ville festive, a-t-on entendu pendant des années. Certes, et c’est une bonne chose. Mais, pour autant, la fête n’implique pas l’irrespect des règles élémentaires de vie en communauté.

> Vous remerciant de la suite que vous voudrez bien donner à ce courrier, je vous fournirai, bien entendu, toute nouvelle information pouvant me parvenir et me tiens à votre disposition pour toute précision complémentaire. 

> Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes salutations distinguées,

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/nouvelle-boite-nuit-bientot-ouvrir-toulouse_14995305.html

Le vendredi 19 oct. 2018 

> Objet : Deplacement vélo
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> Bonjour,
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> Je viens de recevoir une convocation de votre part pour assister a un débat concernant les déplacements dans le quartier le 22 octobre (réunion qui m’aurait beaucoup intéressé).
> Malheureusement je ne pourrais m’y rendre, n’étant pas sur Toulouse ce jour là.
> J’aimerais que soit évoqué un problème concernant le vélo que j’utilise pour rejoindre le centre ville, il y a aucune piste cyclable av Jean rieux et av Saint exupery ce qui rend les déplacement à vélo dangereux et compliqué.
> Je ne sais pas comment faire entendre ma requête auprès de Monsieur le maire de Toulouse.
> Merci pour votre aide et votre action.
> 

Le mardi 23 oct. 2018 

Bonjour et merci pour votre distribution en boîte aux lettres de la semaine dernière.

Le mardi 23 oct. 2018 

J'ai participé hier, lundi 22 octobre, à la réunion débat qui a abouti à la formulation d'une pétition. J'en attends un exemplaire pour pouvoir la faire signer autour de moi.

Le mardi 24 oct. 2018